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Quel article de quel texte donne la définition d’un appareil de levage ?

Il existe des charges que la force de plusieurs hommes ne peut pas soulever ou rabaisser. C’est donc pour pallier à cette insuffisance de la force humaine que des appareils spécifiques ont été inventés. Leur rôle est de faciliter le soulèvement des charges dont le poids est relativement élevé. Par ailleurs, le constat fait en ce qui concerne l’utilisation des appareils de levage est qu’ils ne sont pas bien entretenus et occasionnent d’énormes accidents de travail. C’est dans ce sens que le gouvernement a pris des dispositions juridiques pour obliger leur meilleur suivi.

Qu’est-ce qu’un appareil de levage ?

Les appareils de levage sont des machines qui facilitent le soulèvement ou l’abaissement des matériaux jugés trop lourds. On peut citer comme exemple : les grues mobiles, les ponts roulants, les treuils, les grues sur pylône, les crics pour voiture, etc. En réalité, deux critères permettent de reconnaître ce type d’appareils. Il s’agit de leur capacité à lever une charge et à l’abaisser.

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L’utilisation d’un appareil de levage exige des compétences particulières, car une fausse manœuvre peut s’avérer fatale. C’est pourquoi, son usage et sa vérification sont soumis à une réglementation bien définie. Le non-respect de ces règles est passible de sévères sanctions.

Cette définition de l’appareil de levage peut être lue explicitement dans l’alinéa A de l’article 2 de l’arrêté du 1er mars 2004 relatif au contrôle des appareils de levage et assimilés.

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Quelles différences entre la nouvelle définition et l’ancienne ?

En effet, l’explication du présent arrêté sur les termes « d’appareil de levage » diffère de la définition évoquée autrefois dans l’article R.233-83. Ainsi, il faut faire remarquer que l’appareil de levage est utilisé pour soulever des fardeaux situés dans des zones inaccessibles à l’homme. Dans le cas où l’équipement ne pourrait pas également accéder au lieu en question, la mise en place d’un dispositif de levage devient nécessaire. Cet aspect de la définition n’était pas évoqué dans les textes.

Il est à retenir dorénavant qu’un appareil de levage est « un équipement non incorporé à une machine, à un tracteur ou à un autre matériel et placé entre la machine, le tracteur ou tout autre matériel et la charge ». En guise d’exemple, on peut citer la grue d’atelier, le cric de levage, le transpalette, le gerbeur, la table élévatrice, le chariot de manutention, les bennes basculantes, etc.

Comment se déroule la vérification des appareils de levage ?

Qu’ils soient neufs ou d’occasion, les appareils de levage doivent impérativement subir des vérifications. Elles concernent surtout les engins de chantier, les ponts roulants ou élévateurs d’automobile, les grues mobiles, les élévateurs de personnel et autres. Le contrôle se fait plusieurs fois avant la mise en service de l’équipement.

Aussi, en cas de démontage ou de remontage, des vérifications peuvent encore être faites. Le plus important est de les organiser suivant une périodicité bien définie pour éviter tout oubli. Sinon, vous risquez d’être surpris lors des contrôles inopinés des services compétents. Par-dessus tout, cela garantit la disponibilité de vos engins, la sécurité des personnes et des biens, et la réduction des coûts de maintenance.

Vers quelle plateforme sur le web se tourner pour profiter d’une formation VGP en ligne ?

Comme nous avons pu le voir au cours de cet article, les appareils de levage favorisent les soulèvements de matériaux très lourds. En ce qui concerne l’état de la conservation de ces équipements de travail, ce sont les VGP qui s’en occupent de manière générale. Ces dernières, signifiant Vérifications générales périodiques, sont effectuées par des contrôleurs ayant les compétences dans ce domaine. Ces derniers peuvent travailler de manière indépendante ou bien encore faire partie d’organismes. Toutefois dans l’hypothèses où vous ne souhaiteriez pas passer par des contrôleurs VGP mais que vous désirez réaliser ces vérifications par vos propres soins, il est désormais possible pour les entreprises d’obtenir des formations afin de se montrer compétentes à ce sujet. Dans l’éventualité où vous désireriez franchir le pas et mener à bien cette démarche, vous pouvez par exemple vous renseigner et vous rendre sur afacontrole.fr.

En effet comme nous vous l’avons précisé au cours du premier paragraphe, il est légalement obligatoire de procéder à des contrôles VGP si vous êtes une société qui emploie des engins de chantier et de levage. En effet la sécurité étant l’un des principaux mots d’ordre, il faut pour cela veiller à ce que tous les engins soient en bon état de fonctionner. Cependant si vous ne souhaitez pas qu’un contrôleur VGP vienne inspecter vos machines, vous pouvez pour cela assister à des formations vous transmettant des compétences suffisantes pour vérifier l’état des différents engins que vous utilisez. Ainsi une fois que vous aurez effectué cette formation, vous pourrez réaliser des économies non négligeables pour ne plus faire appel à un contrôleur VGP externe.

Mais comme vous vous doutez bien, les formations VGP ne sont pas non plus gratuites. En effet participer à l’une d’entre elles présente un coût qu’il faut être en capacité d’assumer. De manière générale, le tarif de ces formations spécialisées peut vaciller entre 700 et 2500 euros. Un coût qui n’est pas à la portée de toutes les entreprises. L’un des atouts de cette formation est qu’elle permet à la personne qui la suit de choisir ses domaines de préférence, et ainsi approfondir sur tel ou tel sujet. Dans le cas où vous seriez tenté par cette démarche, vous pouvez toujours vous renseigner en recueillant plus de conseils ici par exemple.

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